Les puces sous-cutanée sont des implants électroniques utilisés comme implants corporels. Ces micro-puces peuvent être insérées aussi bien dans la peau d’un animal que dans celle d’un être vivant. L’opération est très simple et indolore. Elle se fait à l’aide d’une seringue intradermique. Retrouvez, dans cet article, tout ce que vous devez savoir au sujet de la puce sous-cutanée.
Une invention pour simplifier la vie des employés
Les puces électroniques sous-cutanées sont fréquemment déployées dans les organisations et les sociétés. L’objectif est de simplifier la vie des professionnels, aussi bien dans l’exécution de leurs missions, que dans leur volonté de bénéficier de certains services.
Aux États-Unis, ce type de puce est de plus en plus utilisé. Certaines entreprises proposent à leurs employés de se faire implanter une micro-puce électronique sous la peau. Cette dernière permet de faciliter les paiements de factures, comme celle d’internet pour pouvoir visiter un site web comme TonArgent.fr et trouver, ainsi, des astuces utiles pour gérer au mieux ses transactions. Dans certaines entreprises, les micro-puces sont utilisées comme des badges d’accès. Toutefois, l’utilisation de ce dispositif n’est pas impérative. Chaque salarié est libre d’accepter, ou pas, l’implantation d’une puce sous-cutanée. Cette dernière coûte une centaine d’euros et contient les données personnelles des employés.
Une puce électronique qui peine à s’imposer en France
L’utilisation des puces électroniques sous-cutanées n’est pas encore imposée en France. En 2016, les micro-puces ont fortement gagné en popularité. Plus de 300 français ont accepté de se l’implanter sous la peau.
En fait, de nombreuses entreprises et institutions ont décidé de ne pas donner accès à leurs services à partir de micro-puces électroniques. C’est particulièrement le cas des banques, des salles de sport et des sociétés de transport qui ont mis leur confiance en cet implant.
En 2018, on a entendu dire que le gouvernement français avait l’intention de dématérialiser la carte vitale en déplaçant les informations des utilisateurs vers les puces électroniques insérées sous la peau. Mais, ce n’était qu’une rumeur, parce qu’un tel projet n’a jamais été en cours de réalisation en Hexagone.
Puce active et puce passive : quelles différences ?
Il existe, en fait, deux principaux types de puces : les puces passives et les puces actives.
1. Les puces actives
Les puces actives sont équipées d’une batterie qui permet de transmettre des informations à travers de larges distances. Elles sont également dotées d’une mémoire qui leur procure une plus haute capacité de stockage. Quand vous ouvrez votre garage avec une télécommande, la puce RFID sous-cutanée active va émettre des ondes pour vous identifier auprès du système de déverrouillage de la porte de garage.
2. Les puces passives
Les puces passives sont beaucoup plus petites et plus simples. Chaque puce contient un identifiant unique et des données supplémentaires, qui seront lues à l’approche de l’émetteur-récepteur, également nommé interrogateur ou lecteur RFID. Ce dernier peut lire les données inscrites dans la puce et lancer une action bien déterminée. C’est ce qui se passe réellement quand vous voulez retirer de l’argent ou que vous utilisez un badge pour ouvrir une porte.
La puce sous-cutanée : une entrave aux libertés des employés
Si la puce électronique sous-cutanée n’a pas été utilisée dans un grand nombre de pays, c’est parce que des voix commencent à s’élever contre cette pratique. En effet, certains employés craignent d’être suivis dans leurs moindres faits et gestes et pensent que c’est un outil technologique pour les espionner.
Cependant, les fabricants de ces implants rejettent cette idée et rassurent les utilisateurs de ces puces qu’aucune information GPS ne peut être relevée à partir de celles-ci. Ainsi, les défenseurs de la puce sous-cutanée doivent trouver des arguments solides pour convaincre tout le monde de l’utiliser. En bref, l’idée d’implanter une puce sous- cutanée GPS suscite toujours trop d’inquiétudes. La peur d’un flicage généralisé, par un État ou une entreprise, semble constituer une barrière psychologique à l’utilisation de ces micro-puces.